Sébastien Filippini nommé responsable national

Sébastien Filippini nommé responsable national

Sébastien Filippini nommé responsable national

Quand Sébastien Filippini a fondé l’Association ANICES en 2007. il s’est battu pour permettre à ses adhérents de pratiquer le sport qu’ils aimaient tant et le promouvoir auprès du grand public.
Car plus qu’un sport, le Torball est une véritable délivrance pour ses pratiquants.
Pour beaucoup, il a été un tremplin pour regoüter au sport, et ressentir des sensations qu’ils pensaient ne plus pouvoir ressentir.
C’est le cas de Sébastien Filippini qui après avoir perdu la vue à 16 ans, est tombé amoureux de ce sport si fédérateur et convivial.
Aujourd’hui, Sébastien et son association se battent pour garder les licenciés de cette section. Cette dernière discipline inclusive et addictive connaît un manque de notoriété qui entraine sa chute.
C’est le combat de Sébastien, maintenir le Torball niçois chaque jour. Mais depuis peu, cette bataille a pris de l’ampleur. Joueur de Torball depuis près de 30 ans, coach de l’équipe féminine niçoise, président fondateur du club de Nice, Sébastien Filippini est désormais le responsable développement / performance du Torball National.

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HARMONIE MUTUELLE RECOMPENSE INN’PULSE ET CECISIENS

Chaque année, Harmonie Mutuelle récompense avec le prix Santé Entrepreneurs, les initiatives menées en faveur de la santé, du bien-être des entrepreneurs mais aussi de leurs collaborateurs et clients. Dans la région, ils sont trois lauréats. La Grassoise Inn’Pulse a remporté le premier prix avec son défibrillateur miniature à destination du personnel médical ou paramédical qui intervient à domicile ainsi que les secouristes du travail et les proches des personnes fragiles.

La startup Cécisiens, fondée à Nice il y a quatre ans par Sébastien Filippini, sensibilise les collaborateurs d’une entreprise au handicap visuel à travers les différents sens par le biais d’’ateliers comme le parcours canne blanche sous bandeau pour favoriser l’entraide, la précision de nos sens avec des repas dans le noir…  Le troisième prix est allé à la Vauclusienne Les Motocyclettes qui propose de la lingerie post-mastectomie. Ces projets sont désormais en lice pour remporter l’un de six prix nationaux à l’issue d’une seconde phase de vote – réparti à 50 / 50 entre les votes du public et ceux des membres de la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs. Résultat le 28 novembre.

>Pour voter, www.jagiscollectif.harmonie-mutuelle.fr

Près de 300 entrepreneurs ont posé leur candidature sur le territoire national, 32 ont été retenues dont Cécisiens, dirigée par Sébastien Flippini (à gauche) et Inn’Pulse, pilotée par Guillaume Pétriat. (DR)

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Le torball, un modèle d’inclusion qui rayonne à Nice

Au delà d’un rayonnement sportif grandissant, la 14e édition du tournoi international, récemment organisée par l’association Anices, s’est faite, une fois encore, modèle d’inclusion.

On a eu beau fouiller nos mémoires, peu de pratiques sportives se révèlent aussi inclusives que le torball (1). Un simple masque sur les yeux et la différence s’efface; les valeurs fondamentales comme le partage, le vivre-ensemble et la cohésion résonnent plus fort encore.

Font sens. Au moins le temps d’un match… Sauf que, cette fois, et comme un joli contre-pied aux a priori, c’est aux valides qu’il revient de s’adapter, à une discipline où cécité n’est pas forcément synonyme d’aveuglement. D’ailleurs, certains, parmi ses plus ardents défenseurs, ont, très tôt, su « voir » très loin.

À l’image du président Sébastien Filippini, pas peu fier, à l’issue de la 14e édition du tournoi international qu’organisait récemment son association Anices (Association niçoise d’initiatives culturelles et sportives), de tout ce chemin parcouru depuis la première édition, qu’il a lui-même lancée en 2010. « C’est surtout le fruit du travail de toute une équipe… »

2025 déjà à l’esprit

En tout cas, le tournoi, bien installé désormais dans le calendrier niçois des manifestations sportives, et qui a regroupé des équipes venues d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Autriche et d’Italie, a fait le plein au niveau public. Et suscité dans les gradins à la fois respect et admiration.

Dans une salle Malatesta où imposer ce nécessaire silence au bon déroulement des rencontres – les joueurs se repérant au son émis par le ballon – n’a toutefois pas toujours été chose aisée… « À chaud, le bilan est positif, avec un beau vainqueur [les Italiens d’Augusta], qui du reste, s’était déjà imposé ici l’an dernier. 

On a eu un niveau vraiment intéressant, ce qui donne encore plus d’éclat à la performance de nos joueurs qui ont fini deuxièmes. On a aussi profité de l’occasion pour donner du temps de jeu à un maximum de nos licenciés, puisqu’on avait choisi d’aligner non pas une, ni même deux, mais trois équipes. En tout cas, tout ça nous incite à persévérer, et à nous projeter, déjà, sur 2025.

Sébastien Filippini, porteur de la flamme

Sébastien Filippini, devenu déficient visuel à l’âge de 16 ans, pouvait donc arborer un large sourire. D’autant qu’à la satisfaction de l’instant, s’ajoutait un énorme sentiment de fierté. Le 25 août prochain, à Antibes, il a en effet été choisi pour être l’un des porteurs de la flamme olympique. « J’ai encore un peu de mal à réaliser, d’autant que je ne m’y attendais absolument pas. C’est fantastique et, surtout, une vraie reconnaissance. Pas que pour moi, mais aussi et surtout pour tous ceux qui au club, œuvrent au quotidien pour le développement de la pratique handisport… »

1. Jeu de balle qui se joue à 3 contre 3. Pour s’imposer, il faut marquer plus de buts que son adversaire. Un match dure 2 x 8 minutes. Les joueurs en défense sont en position d’attente, debout ou à genoux, sans qu’une partie supérieure du corps ne touche terre, et attendent le tir de l’attaquant adverse, déclenché de la main et à ras de terre, sous les ficelles tendues à 40cm du sol, pour stopper le ballon sonorisé à l’aide de grelots, le plus souvent en plongeant. L’équipe défensive devient alors attaquante et dispose de 8 secondes pour relancer.

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Article Nice-Matin

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Non voyant, il se bat pour l’inclusion des handicapés

Sébastien Filippini, chef d’entreprise.
Il a fondé Cécisens, une société de servicespour personnes handicapées -,a perdu la vue à 16 ans.
Il raconte comment il a dû réapprendre à vivre.

Ma vie a changé de cap quand j’avais 16 ans a résume Sébastien Filippini, 46 ans, chef d’entreprise non voyant, venu au siège de Nice
Matin échanger avec les salariés dans le cadre de la 27e semaine européenne pour l’emploi des personnes en situation de handicap.
ANICES
En 1993, le Niçois est scolarisé au lycée hôtelier de Menton. Il a l’ambition de devenir serveur. Il est passionné de football, sport qu’il pratique depuis l’âge de 6 ans. Sa vue et sa vie ont basculé en seulement trois semaines, lorsque son acuité visuelle est passée de 10/10è à -1/20è.

« Je m’en suis aperçu en lisant Nice-Matin»
« J’adorais lire Nice-Matin, notamment les pages Sports, tôt le matin, dans le train qui m’emmenait Menton, puis dans le vestiaire. Au fil des jours, je me suis rendu compte que j’avais de plus en plus de mal à distinguer les lignes. Je pensais à une poussière ou un ballon que j’avais reçu dans le visage à l’entraînement. J’ai consulté un ophtalmologue. Je ne voyais plus les lettres qu’il me désignait. Je suis allé aux urgences, j’ai rencontré d’autres professionnels. On me disait que je n’avais rien, que c’était psychologique. Je ne pouvais plus lire, regarder la télé, aller à l’école, sortir dans la rue. Je restais dans ma chambre à écouter de la musique. C’est la seule chose que je pouvais faire. »

Après neuf mois d’errance médicale, un praticien pose enfin un diagnostic sur sa pathologie: Sébastien souffre d’une maladie génétique rare, qui a atteint le nerf optique et pour laquelle il n’y a ni traitement ni opération chirurgicale possibles. L’adolescent et sa famille sont dévastés. « Il m’a fallu 5 ans pour accepter mon handicap » résume le père de famille, aujourd’hui chef d’entreprise.

« Le sport m’a sauvé »

Le déclic? Le sport. Au sein de l’association Valentin Haüy, qui vient en aide aux déficients vi-suels, Sébastien découvre le torball, un sport collectif de ballon sonore. « Ça m’a donné un but, envie de me lever le matin, de rencontrer d’autres personnes qui avaient des pathologies, un vécu différents du mien. Certains ont perdu la vue après un dramatique accident et n’y voient plus rien du tout. Moi j’aperçois des ombres, je peux faire la différence entre le jour et la nuit, je perçois des masses et certaines couleurs vives. Ça m’a permis de relativiser. »

Lors d’une compétition dans l’Allier, il fait la connaissance de Sandrine, qui va devenir son épouse et la mère de ses deux enfants.
« Parce que j’avais envie de rendre ce qu’on m’a donné », Sébastien crée l’Anices, association niçoise d’initiative culturelle et sportive, qui compte aujourd’hui sept sections sportives, dont le torball.
C’est dans cette discipline que ses joueurs ont décroché le titre de champions de France de première division en 2019 avant de remporter la Coupe de France en 2022.

Sébastien décide aussi de se battre pour garantir son avenir professionnel.
Après une formation en télémarketing, il décroche un poste de téléprospecteur dans un cabinet de conseil en gestion de patrimoine, avant de s’installer à son compte

« Il nous faut de l’aide humaine
surtout »

« Vingt ans plus tard, j’en ai eu marre ». De la volonté d’œuvrer en faveur de l’inclusion naît Cécisens. La société de services qu’il a créée propose des actions de sensibilisation au handicap, des formations à l’accueil des personnes handicapées, des massages bien-être en entreprise et l’organisation de diners dans le noir. « Ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne peut pas travailler » insiste-t-il.

« Est-ce que j’aurais fait tout ça en étant voyant ? Pas forcément. Est-ce que j’aimerais retrouver la vue ?
Si on me donnait un 1/10è de plus, oui je le prendrais, pour pouvoir distinguer les visages. Ce qui me manque le plus en réalité c’est de voir un vrai match de foot. Mais il y a tellement de choses pas belles à voir dans ce monde. Dans mon monde, ma vie est belle. »

Quand on lui demande si Nice est une ville suffisamment inclusive, Sébastien Filippini sourit. « Il y a des synthèses vocales dans les bus depuis 2021 seulement, alors que ça fait des années que ça a été mis en place ailleurs. Les feux sonores, qui informent si le signal piéton est rouge ou vert, ne fonctionnent pas tous. Il y a encore du boulot, mais surtout dans la tête des gens. Car l’aide qu’il nous faut c’est surtout l’aide humaine ».

MATHILDE TRANOY
mtranoy@nicematin.fr

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